(27.05.2016) Dan Hirschi – milieu de terrain d’expérience

Profil Dan Hirschi:

 Age : 30 ans

Domicile : Courrendlin

Profession : Employé de commerce

Position sur le terrain : milieu défensif / milieu offensif

No : 15

Au FC Val Terbi depuis : 2011 (hormis une saison passée au FC BM)

  

Q: Dan, peux-tu nous détailler ton parcours footballistique ?

J’ai commencé très jeune avec la 2 du FC Courtételle. Après 6 mois, j’ai rejoint la 1ère équipe et j’y suis resté de nombreuses années.

Puis 2 saisons au FC Develier, 3 au FCVT, 1 à Bévilard-Malleray et me voici de retour à VT.

 

Q: Tu es un des joueurs expérimentés de cette équipe, presque un « vieux » a à peine 30 ans. Parle-nous un peu des forces/faiblesses de la première.

Le coach a su nous transmettre son envie et sa motivation, ce qui est devenu une force. Maintenant, tout le monde tire à la même corde mais ce n’était pas forcément le cas au 1er tour. Notre faiblesse c’est peut-être que le groupe est très jeune. Le manque d’expérience peut nous coûter quelques points sur une saison.

Val Terbi a fait le choix de bâtir une équipe compétitive à moyen terme, avec des jeunes issus principalement du club. Nous n’en sommes qu’au début, ce qui laisse présager de belles saisons à venir.

 

Q: Après un premier tour laborieux, ton équipe fait un 2ème tour remarquable. La faute à une potion magique où y a-t-il une explication logique ?

Aucune potion magique, aucun produit dopant. Les jeunes sont à l’écoute, acceptent (presque toujours) les critiques et mettent les conseils en pratique match après match. Ils prennent gentiment de la bouteille comme on dit. Et physiquement, on est prêts. Ceux qui connaissent le Kratt savent combien ses joueurs souffrent pendant la préparation hivernale.

 

Q: Tu es un leader naturel sur un terrain et avec ton expérience, que penses-tu apporter à l’équipe très jeune ?

La meilleure méthode pour apprendre quelque chose à quelqu’un, c’est de montrer l’exemple. J’essaie donc d’être un exemple, autant lors des exercices à l’entraînement que pendant les matches. Je parle beaucoup avec les jeunes, je leur donne des conseils et essaie de toujours être positif. Ils ont envie de progresser et sont à l’écoute des « vieux ». C’est primordial car, comme dit l’adage, on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif.

 

Q: Que peux-tu dire sur ton entraîneur, le Kratt ?

Avant de revenir à VT l’été passé, je ne le connaissais pas personnellement. J’ai eu l’occasion de discuter avec lui et le courant est vite passé. Il est très exigeant avec ses joueurs mais toujours juste. Et il sait trouver les mots pour nous remotiver quand on a un passage à vide.

 

Q: Et sur ton président Georgio ?

Je ne le connais pas très bien, car il est plus souvent en Thaïlande qu’au bord du terrain.

Blague mise à part, il s’investit à fond pour le club. C’est un passionné, capable de rechausser les crampons le dimanche pour aider le FCVT. Et que dire des 3ème mi-temps à la buvette… Un vrai leader !

 

Q: La saison avait bien mal commencé avec un carton rouge pour toi lors d’une cuisante défaite dans le derby à Vicques. As-tu déjà fait le compte de toutes tes expulsions ?

Toutes mes expulsions ?  Il y en a eu à peine 3 (en 16 saisons). Par contre, j’ai raté de nombreux matches à cause des cartons jaunes.

 

Q: Tu as toujours ce tempérament « bouillant » sur le terrain, mais ça se calme un peu au niveau cartons. Peut-on dire que les années assagissent Dan Hirschi?

D’une certaine manière, oui. Je prends moins de cartons parce que je réclame moins (il faut montrer l’exemple aux jeunes). Par contre, je ne suis pas moins « bouillant » sur le terrain.

 

Q: Malgré ta taille en dessous de la moyenne, cela ne t’a pas empêché de jouer dans les meilleures équipes du Canton. Est-ce que enfant déjà cette « caractéristique » a eu une influence sur ta manière de jouer ?

Je n’ai jamais été un « guerrier » sur le terrain. Pour moi, le foot c’est avant tout un spectacle, basé sur un jeu de passes et de dribbles (à l’image du Real Madrid). Ce n’est pas un jeu de duels physiques et de tacles (comme le fait l’Atletico Madrid). Mon gabarit n’a donc pas eu d’influence sur ma manière de jouer. Enfant déjà, je privilégiais le toucher de balle à l’engagement physique.

 

Q: Ton meilleur souvenir sur les terrains ?

C’est difficile à dire car il y en a beaucoup. Les promotions, les derbies remportés, la victoire en coupe jurassienne,…

 

Q: Et le pire souvenir ?

Le match retour des finales de promotion contre Cornol. On menait 1-0, corner contre nous. Sur le duel aérien, ma tête heurte celle d’un coéquipier. Résultat : visite aux urgences et 7 points de suture à l’arcade. En sortant de l’hôpital, j’apprends que le match s’est soldé par un match nul et que nous ne sommes pas promus en 2ème ligue. Sacrée déception.

 

Q: Si tu devais citer un joueur et une équipe ?

Andrès Iniesta, sans hésiter. Tout paraît si facile quand il a le ballon dans les pieds ! Tellement facile que tu essaies la même chose le week-end mais le résultat n’est pas le même… Et là tu te rends compte que tu n’es pas Iniesta !

 

Q: Une anecdote/confidence/surnom sur l’un de tes coéquipiers ?

Non, aucune. Ce qui se passe dans le vestiaire, reste dans le vestiaire.

 

Q: Penses-tu que Val-Terbi soit un club spécial ? Si oui/non pourquoi ?

Le FCVT est une grande famille. L’ambiance au sein de l’équipe est bonne, les dirigeants s’impliquent beaucoup et les supporters sont toujours nombreux aux matches. Mais c’est le cas dans bon nombre de clubs donc il n’est pas si spécial que ça au final. Mais je m’y plais beaucoup.

 

Q: Quels sont tes objectifs personnels pour ce 2ème tour ?

Aider un maximum les jeunes à progresser et apporter ma pierre à l’édifice dans notre « opération maintien ».

 

Q: A quelle position va terminer Val Terbi à la fin du championnat ?

Je pense que nous avons les moyens de conserver notre 6ème place actuelle. Mais pourquoi pas aller chercher la 5èmr, voire la 4ème place. Il faut être ambitieux.